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La Corée du Nord confirme le lancement d’un satellite militaire espion
La Corée du Nord confirme le lancement d’un satellite militaire espion La Corée du Nord a confirmé mardi le lancement d’un satellite militaire espion en juin, afin de « faire face aux actions militaires dangereuses des Etats-Unis », selon l’agence officielle KCNA. Le « satellite de reconnaissance militaire numéro 1 » sera « lancé en juin », afin de « faire face aux actions militaires dangereuses des États-Unis et de leurs vassaux », selon Ri Pyong Chol, vice-président de la commission militaire centrale du parti au pouvoir, cité par KCNA. Le « satellite de reconnaissance militaire numéro 1 » sera « lancé en juin ». Par AFP Le 29/05/2023 à 23:46
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Le Real Madrid pourrait envisager de payer Eden Hazard pour qu’il quitte le club
Le Real Madrid pourrait envisager de payer Eden Hazard pour qu’il quitte le club Photonews On le sait bien, la situation d’Eden Hazard au Real Madrid est loin d’être idéale. Cette saison, l’ancien capitaine des Diables rouges accumulé à peine 392 minutes de jeu sur 10 matches. Du côté des Merengues, on ne sait plus trop comment gérer le joueur non plus. Il faut dire qu’Hazard a coûté 70 000 euros par minute de jeu cette saison, selon les calculs du quotidien espagnol AS. S’ajoutent également les primes suite aux trois titres du Real (Coup du Roi, Supercoupe d’Europe et Coupe du monde des clubs). Un transfert est-il envisageable ? Avec ce temps de jeu famélique, pas certain que des équipes viennent taper à la porte madrilène pour s’attacher les services d’Hazard. Autre option : mettre fin au contrat, quitte à payer pour l’année restante, ce qui pourrait s’avérer plus économique au bout du compte. Sauf que le Brainois n’a pas du tout l’intention de s’en aller et entend bien aller au bout de son contrat. Hazard est donc prêt à passer une saison entière sur le banc. Comme l’indique AS, « pour Ancelotti, il n’existe tout simplement pas ». « Ancelotti esquive les questions sur la date à laquelle il jouera sans bouger d’un iota son célèbre sourcil et le club le considère comme un cas désespéré », écrit le quotidien espagnol. La relation entre le Belge et le club madrilène n’est vraiment au beau fixe Le 29/05/2023 à 23:19
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La peinture gourmande de Guy de Malherbe à La Forest-Divonne
La peinture gourmande de Guy de Malherbe à La Forest-Divonne Guy de Malherbe, « Sept huîtres sur fond rouge » 2020, huile sur toile, 100 x 180 cm. - Illes Sarkantyu Guy de Malherbe. Pierres d’attente. Jusqu’au 24 juin à la galerie La Forest Divonne, rue de l’Hôtel des Monnaies, 66, 1060 Bruxelles, www.Curieux titre que celui de cette exposition de Guy de Malherbe : Pierres d’attente. De quoi illustrent-elles l’attente ces roches saisies en bord de mer ? Peut-être tout simplement de notre passage et du sens que nous leur donnerons, des rêveries qu’elles susciteront en chacun de nous.Que voit-on en effet dans ces grandes toiles où s’inscrivent quelques thèmes récurrents liés à la mer ? Des paysages arides de roches disséminées sur le sol à portée des vagues mais aussi des coquilles d’huîtres, vides pour la plupart, oubliées sur une assiette… Des formes d’abord et des couleurs. « C’est vrai que quand je peins les huîtres ainsi, ou un paysage quand je suis sur place, je me détache absolument de l’idée de faire une œuvre d’art parce que je ne veux pas être encombré de moi-même » explique l’artiste dans une conversation avec l’historien d’art et critique Pierre Wat. « Je veux juste être là et me laisser saisir par la couleur, les formes que j’ai devant les yeux, et me les approprier ». Guy de Malherbe, huile sur toile, 100 x 180 cm, 2022. - Galerie La Forest-Divonne Une peinture au-delà des motsEt c’est bien cela qu’il fait avec brio. Bien sûr, on reconnaît les huîtres, les roches, la mer au loin. Mais on n’y pense pas en tant que nature morte ou en tant que paysage. C’est d’abord, très clairement, une peinture que nous avons sous les yeux. Ou, plus exactement, de la peinture. Le regard d’un homme, d’un artiste sur une chose, un lieu qui l’inspire, l’intrigue, le met au défi non pas de le représenter mais de se l’approprier pour créer sur la toile une image que lui seul aura vue. « La peinture se fait en se faisant » explique-t-il dans la même conversation. « C’est-à-dire qu’au fur et à mesure qu’on fait un tableau, il vous amène là où la peinture vous amène, indépendamment du langage des mots. (…) Ma peinture n’est pas l’illustration d’un concept. Ce n’est pas le rendu visuel de quelque chose que j’aurais déterminé ou défini par des mots auparavant. C’est simplement ce qui se passe quand je regarde des choses que j’ai envie de peindre, et que je les peins. »Dès lors, bien qu’il parte toujours d’éléments existants sur lesquels son regard s’est posé, ses œuvres, sur toile ou sur papier, se détachent clairement du réel pour avancer sur un fil ténu entre le figuratif et l’abstraction. Ses paysages sont faits d’une succession de strates rythmées comme une partition musicale. Une partition qui rebondit aussi de toile en toile, certaines semblant être la déclinaison ou l’écho d’une précédente. Guy de Malherbe, huile sur toile, 130 x 162, 2022. - Galerie La Forest Divonne La peinture comme une chose comestibleOn est aussi frappé par le côté minéral de l’ensemble : rochers, éboulis entre terre et mer, coquilles d’huîtres où le côté brut extérieur est contrebalancé par le côté précieux de la nacre. Parfois même, la chair y apparaît ajoutant à l’ensemble une certaine sensualité. On retrouve celle-ci dans les corps de femmes endormies, recroquevillées parmi les roches de certains paysages comme, un peu plus loin, une langoustine solitaire sur une assiette blanche.Entre figuration et abstraction, il y a aussi une touche de surréalisme dans ces toiles dont les couleurs et les matières célèbrent des choses somme toute triviales mais prenant ici une dimension nouvelle menant du côté de la sensualité et de la gourmandise. « J’ai toujours pensé la peinture comme une chose comestible » explique d’ailleurs l’artiste. « La peinture elle-même, la peinture, la façon dont je la goûte, me ramène à un sentiment de comestible. Et là on peut encore penser au surréalisme, mais ce n’est pas une idée, c’est quelque chose que je ressens physiquement, effectivement, la matière de la peinture, la peinture faite par le geste. » Réunis sous le titre « Pierres d’attente », les paysages minéraux en bord de mer et les assiettes de coquilles d’huîtres de l’artiste invitent à la rêverie et au plaisir. Par Jean-Marie Wynants Chef adjoint au service Culture Le 29/05/2023 à 23:08
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Cinquante hectares de végétation détruits par un incendie dans les Fagnes: l’origine des flammes est humaine
Cinquante hectares de végétation détruits par un incendie dans les Fagnes: l’origine des flammes est humaine Photo d’illustration. - Photo News. Un incendie s’est déclaré ce lundi vers 17h30 dans les Fagnes. Cinquante hectares de végétation sont concernés, ont indiqué les pompiers sur place. function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength
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Combattre l’abstentionnisme électoral : Ecolo propose mais ne tranche pas
Combattre l’abstentionnisme électoral : Ecolo propose mais ne tranche pas Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet, les coprésidents d’Ecolo. - JAMES ARTHUR GEKIERE / BELGA Ce dimanche, Ecolo a repris sa tradition d’assemblée générale, sur un thème tout aussi traditionnel : la démocratie et la gouvernance. Le parti cherche à répondre à « la crise de confiance des citoyens et citoyennes à l’égard des institutions et du monde politique », tout en repensant son programme en vue des élections de 2024.Ecolo met plusieurs propositions sur la table (d’une potentielle future négociation gouvernementale aussi) permettant selon lui d’améliorer la démocratie participative. Parmi elles, il y avait l’idée de prendre en compte l’abstentionnisme électoral, qui est constitué des votes blancs et nuls. Leur nombre augmente : il avait atteint 6,1 % à la Chambre en 2019, 8,4 % en Région wallonne, 6,7 % en Région de Bruxelles-Capitale et 4,8 % en Région flamande.Ecolo entend donc lutter contre ce « décrochage démocratique », en prenant en compte la voix de ceux qui votent blanc. Dans un premier temps, en guise de test, le système envisagé ne serait appliqué qu’au niveau communal et dans les entités où l’abstention dépasse 5 %.Trois options ont été soumises à l’AG d’Ecolo ce dimanche.La première consisterait à tirer au sort des citoyen(ne)s pour qu’ils/elles occupent au conseil communal les sièges représentant les votes blancs. La deuxième option soumise au vote écolo viserait à laisser vide un nombre de sièges au prorata des votes blancs dans la commune. Enfin, la troisième option vise à rendre obligatoire la mise en place d’un conseil citoyen permanent pour la durée de la mandature, lorsque l’abstention dépasse 5 %Enthousiasme mais reportTrois options entre lesquelles les membres de l’AG n’ont pas pu trancher : aucune proposition n’a obtenu de majorité. L’idée est donc renvoyée vers le conseil de fédérations d’Ecolo pour que cette instance pousse plus loin la réflexion. « Mais il y avait beaucoup d’enthousiasme dans la salle », nous assure-t-on. Pour le coprésident d’Ecolo Jean-Marc Nollet, « prendre ainsi en considération l’abstentionnisme poussera les partis à essayer de le réduire et à s’en préoccuper plutôt qu’à s’en satisfaire ». Il faudra attendre 2030 pour que cela soit opérationnel, pour autant que l’idée séduise une majorité de partis.« Le préférendum décisionnel »Une autre idée phare d’Ecolo pour améliorer la démocratie participative est le « préférendum décisionnel », qui serait inscrit dans la Constitution, et que Jean-Marc Nollet qualifie de « pièce manquante au puzzle ».Le « préférendum » est censé mieux cerner les sentiments des citoyens et dès lors « permettre au politique de décider avec plus de nuances ». A participation obligatoire et d’initiative citoyenne ou parlementaire, il interrogerait la population sur un sujet en proposant une palette de réponses possibles, à hiérarchiser entre elles, par exemple avec un système de points. Le résultat du « préférendum » serait ensuite contraignant pour les politiques.Il faudra attendre la prochaine législature pour introduire ce « préférendum » dans la Constitution, puisqu’il faut d’abord ouvrir les articles à révision, avant de pouvoir les modifier. Dimanche, cette proposition a été validée à 84 % par l’assemblée d’Ecolo.Une « assemblée citoyenne permanente »Pointons encore l’idée d’une « assemblée citoyenne permanente » de 150 citoyens tirés au sort, qui pourrait traiter de sujets relevant du fédéral comme des entités fédérées. Ces citoyens siégeraient un an ou deux avant d’être remplacés, et seraient payés comme les députés. Ils émettraient des recommandations aux différents parlements et gouvernements. L’assemblée disposerait également d’un droit d’initiative législative auprès de tous les parlements et d’un droit d’amendement des textes élaborés dans ces parlements. La création de cette assemblée citoyenne irait de pair avec la suppression du Sénat, donc elle occuperait l’hémicycle.Cette double proposition (assemblée citoyenne et initiative législative) a recueilli l’unanimité moins une abstention. De plus en plus d’électeurs votent blanc ou nul, voire ne se rendent pas aux urnes. Ecolo veut que ces non-votes soient pris en compte pour tenter de réduire l’abstentionnisme. Plusieurs options pratiques ont été soumises au vote d’une assemblée générale ce dimanche. Faute de majorité, on en rediscutera ultérieurement. Par Martine Dubuisson (avec E.D.) Le 29/05/2023 à 22:06
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BNXT League: Charleroi s’impose à nouveau contre Louvain et atteint les quarts de finale des playoffs
BNXT League: Charleroi s’impose à nouveau contre Louvain et atteint les quarts de finale des playoffs Belga Charleroi s’est imposé contre Louvain (79-72) au match retour des huitièmes de finale des playoffs transfrontaliers de la BNXT League, le championnat belgo-néerlandais de basketball, lundi. Après son succès étriqué au match aller, le Spirou accède ainsi aux quarts de finale où il retrouvera le finaliste déçu des playoffs domestiques belges, Anvers. Charleroi avait arraché la victoire au buzzer sur le terrain des Bears, samedi (82-83), grâce à un tir à trois points de Jhivan Jackson. Les Carolos devaient donc défendre, sur leur parquet, l’avantage acquis au match aller. Louvain a construit une courte avance de quatre points dans le premier quart, qui s’est maintenue jusqu’à la mi-temps (35-31). Les Louvanistes sont ensuite passés à côté de leur troisième quart-temps, au cours duquel Charleroi leur a infligé un 31-9 pour mener 62-44. Les Bears ont brièvement entretenu l’espoir en revenant à moins de 10 points, mais le Spirou a défendu son avance avec succès pour s’imposer 79-72. Héros carolo au match aller, Jackson a remis le couvert avec 19 unités et 6 rebonds aux côtés du meilleur marqueur, Marlon Makwa (21 pts) à l’arrière. Du côté louvaniste, John Fulkerson s’est distingué avec 16 points et 7 rebonds, alors que trois autres joueurs ont inscrit 10 points ou plus. Plus tôt dans la journée, Limburg United avait remporté sa double confrontation face à Malines, au même stade de la compétition. En quarts de finale des playoffs transfrontaliers, les Limbourgeois affronteront Groningue, qui a perdu la finale des playoffs nationaux néerlandais contre Leiden dans l’après-midi. Le Spirou poursuit son chemin et affrontera Anvers. Par Belga Le 29/05/2023 à 21:59
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Dortmund est maintenant à 34 matches du titre
Dortmund est maintenant à 34 matches du titre Marco Reus est dépité par la belle occasion ratée. - EPA À moins d’avoir profité du week-end de Pentecôte estival en totale déconnexion, l’incroyable dénouement de la Bundesliga ne peut pas être passé inaperçu. Tout semblait cousu de fil blanc pour offrir de belles histoires autour du sacre promis à Dortmund : un supporter devenu coach (Edin Terzic) qui pouvait brandir le « Meisterschale » après 57 matches à peine à la tête du Borussia, le premier sacre du vétéran Marco Reus resté bredouille en 10 ans de présence chez les « Schwarz-Gelben », le pied de nez des anciens du Bayern (Hummels, Can, Süle, Adeyemi), l’ascenseur émotionnel pour Sébastien Haller resté 6 mois sur la touche à cause d’une tumeur cancéreuse aux testicules, Bellingham en router vers Madrid en qualité de lord conquérant de la Bundesliga… Hormis l’élection de l’Anglais au titre de joueur de l’année (mince consolation), tout est parti à la poubelle. Incapable de gagner contre Mayence, Dortmund a cru au titre quelques minutes jusqu’au but de la victoire de Musiala à la 89e à Cologne. Après le scénario qui n’était pas sans rappeler le sacre du Bayern en 2001 (au détriment des voisins de Schalke 04, surnommé « les champions de cœur » cette saison-là), une question se pose du côté du Signal Iduna Park : mais que faut-il pour détrôner les Bavarois ? S’il y a bien une saison où le « Rekordmeister » n’a jamais été aussi vulnérable (et pas uniquement pour son incapacité à remplacer la machine à buts Robert Lewandowski), c’est bien celle-ci. Le Bayern gâche même sa propre fête Les Munichois ont joué avec le feu dans un art consommé de l’autodestruction : le froid avec Neuer (son accident de ski, le C4 de l’entraîneur des gardiens dont il était proche), l’avance de 9 pts sur le BVB perdue en deux mois, le licenciement de Julian Nagelsmann au profit de Thomas Tuchel promptement concrétisé par… la perte de deux trophées et, in fine, la fête du 11e titre d’affilée. Même si les T-shirts spéciaux étaient prévus à Cologne et si Thomas Müller avait lancé la bataille psychologique sur les réseaux sociaux (« Dortmund doit encore parvenir à se mettre dans la peau d’un vainqueur »), le Bayern a suivi sa feuille de route avec une psychorigidité qui a cueilli à froid tous les acteurs sur la pelouse de Cologne. En pleine euphorie du titre, le licenciement sans pardon du duo Oliver Kahn-Hasan Salihamidzic a été officialisé. « Comme si cela ne pouvait pas attendre quelques jours », s’est plaint Joshua Kimmich au balcon de la Marienplatz où le Bayern a l’habitude de fêter ses trophées. La reconstruction du Bayern (« Umbruch » comme on dit en Allemagne) ne se limitera pas aux remaniements à la tête du club. L’effectif doit être revu en profondeur (dont le recrutement d’un vrai numéro 9 que n’est pas Choupo-Moting)… là où Dortmund peut s’appuyer sur les bases de son échec ! Malgré la déception (« On va mettre des jours à la digérer », a souligné Mats Hummels), le Mur jaune a acclamé au coup de sifflet final samedi ses « zéros » du jour. Bien sûr, il va y avoir du mouvement (Guerreiro s’en va gratuitement, l’avenir des Belges Thomas Meunier et Thorgan Hazard est incertain, Bellingham est proche du Real Madrid) mais les Borussen ne peuvent plus se contenter d’être un incubateur de talents à l’image de l’ex-Anderlechtois Julien Duranville dont l’entrée au jeu a failli redistribuer les cartes. Battre ce Bayern ne peut se faire qu’au juste prix : attirer encore plus de qualités, d’expérience et de profondeur dans le noyau pour pouvoir regarder Müller et Cie dans le blanc des yeux. Et devenir un « killer » impitoyable plutôt qu’un loser magnifique qui tremble à l’idée de disputer 90 minutes face à un sans-garde comme Mayence. « Nous n’étions plus qu’à un match du titre, nous voilà de nouveau à 34 matches… », a résumé Edin Terzic. Depuis samedi, le peuple jaune et noir est en pleine déprime pour avoir offert le titre au Bayern : malgré certains départs, le BVB peut construire… sur les bases de son échec. Par Philippe Gerday Le 29/05/2023 à 21:57
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«Le Kosovo, c’est le coeur de la Serbie!»: le message polémique de Novak Djokovic (photo)
«Le Kosovo, c’est le coeur de la Serbie!»: le message polémique de Novak Djokovic (photo) Photonews Novak Djokovic a bien négocié son premier match à Roland-Garros lundi. Le N.3 mondial s’est imposé en trois sets 6-3, 6-2, 7-6 (7/1) face à l’Américain Aleksandar Kovacevic (114e mondial). À l’issue de la rencontre, le Serbe a écrit sur une caméra comme la coutume le veut. Et cette fois, pas de simple signature, mais un message politique. « Le Kosovo, c’est le coeur de la Serbie ! Stop à la violence », a inscrit Djokovic en cyrillique, alors que la tension est montée d’un cran dans la région. La Serbie et le Kosovo sont en conflit depuis 2008 et la déclaration d’indépendance du Kosovo, qui n’est pas reconnue par la Serbie. https://twitter.com/BenRothenberg/status/1663234306582495254 Ce lundi, des heurts ont éclaté dans le Nord du Kosovo, où des manifestants serbes réclament le retrait de maires albanais. Environ 25 membres de la force emmenée par l’Otan ont notamment été blessés. En conférence de presse, Djokovic s’est exprimé plus longuement sur cette petite phrase qui fait polémique, aussi bien à l’étranger que dans son propre pays. « Je ne suis pas un politicien et je n’ai pas l’intention d’entrer dans des débats politiques », a lancé le Serbe dans des propos rapportés par la presse de son pays. « En tant que Serbe, ce qui se passe au Kosovo me fait très mal. Le moins que je puisse faire est de me sentir responsable en tant que personnalité publique et fils d’un homme né au Kosovo. Je ressens le besoin de montrer mon soutien à toute la Serbie. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve au peuple serbe et au Kosovo, mais il est tout à fait nécessaire de leur apporter notre soutien. » Avant de poursuivre : « Je suis contre les guerres et les conflits, je l’ai toujours dit en public. Je suis vraiment désolé de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Le Kosovo est notre foyer, notre forteresse, la plus grande bataille s’y est déroulée, les monastères les plus importants s’y trouvent. » Par ailleurs, ce message à connotation politique peut être considéré comme une infraction à la charte de Roland-Garros et de la fédération française de tennis, qui interdit théoriquement aux joueurs d’exprimer publiquement des opinions politiques ou religieuses. Après sa victoire au premier tour, le Serbe a évoqué le regain de tension entre son pays et le Kosovo dans un message controversé. Le 29/05/2023 à 21:37
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Une femme de 72 ans poignardée en France: le suspect mis en examen et incarcéré
Une femme de 72 ans poignardée en France: le suspect mis en examen et incarcéré Un jeune homme « porteur d’un couteau » et « présentant des troubles du comportement » a été mis en examen et incarcéré provisoirement lundi pour « homicide volontaire », en lien avec la découverte samedi à Montpellier du corps d’une femme de 72 ans, a annoncé le parquet. function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength
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Début d’incendie dans les Fagnes
Début d’incendie dans les Fagnes Photo d’illustration. - Photo News. Les pompiers de la zone 6, Communauté germanophone, sont mobilisés dans les Fagnes ce lundi en fin de journée pour un début d’incendie, près de la frontière belgo-allemande. function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength
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Le Grand Canal de Venise vire au vert: les autorités avancent une explication
Le Grand Canal de Venise vire au vert: les autorités avancent une explication EPA. La transformation spectaculaire dimanche d’un tronçon du Grand Canal de Venise, qui a viré temporairement au vert fluo, était due à la présence de fluorescéine, une substance non toxique utilisée généralement pour les tests sur les réseaux d’eaux usées, ont annoncé lundi les autorités locales. Les analyses ont révélé « la présence de fluorescéine dans les échantillons prélevés », a indiqué dans un communiqué l’Agence régionale pour la prévention et la protection environnementale de Vénétie (Arpav). function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength
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Les forces de l’Otan attaquées dans le nord du Kosovo: plus de 20 blessés
Les forces de l’Otan attaquées dans le nord du Kosovo: plus de 20 blessés EPA. Environ 25 membres de la force emmenée par l’Otan (KFOR) ont été blessés lundi au cours de heurts dans le nord du Kosovo, où des manifestants serbes réclament le retrait de maires albanais, a annoncé la KFOR dans un communiqué. function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength
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La libération d’Assadi, une « victoire à court terme » pour l’Iran
La libération d’Assadi, une « victoire à court terme » pour l’Iran A son retour en Iran, Assadollah Assadi a été accueilli un collier de fleurs au cou. - Reuters/Wana news agency. Le prix à payer pour sortir Olivier Vandecasteele de 15 mois de détention arbitraire a été lourd. En échange, la Belgique a libéré un homme condamné pour terrorisme, après cinq ans de prison sur les 20 qu’imposait le jugement. La République islamique a obtenu ce qu’elle réclamait depuis l’arrestation d’Assadollah Assadi. function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength À lire aussi Le terroriste Assadollah Assadi, le deuxième homme, accueilli en héros à Téhéran Assadollah Assadi a été condamné pour avoir organisé un attentat (déjoué en dernière minute) contre un meeting d’un mouvement d’opposition iranienne en exil. Ce diplomate iranien appartenait au Département 312 du ministère iranien des Renseignements et de la Sécurité, selon un rapport de la Sûreté de l’Etat. La Direction de la sécurité intérieure de ce ministère est classée comme un groupe terroriste par l’Union européenne.Les craintes du mouvement d’opposition« En tant que l’une de ses nombreuses victimes et plaignants dans l’affaire en Belgique, je suis choqué et consterné par cette décision qui ne fera qu’enhardir le régime iranien, le premier sponsor mondial du terrorisme, à planifier davantage d’opérations terroristes contre ses détracteurs et les dissidents iraniens en Europe », estime quant à lui Bob Blackman, député britannique qui était présent au meeting de Villepinte.Les membres du Conseil national de la résistance iranienne, visés par Assadi, craignent pour leur sécurité. Des Iraniens en exil en Belgique vivent sous protection policière en raison de menaces, dont on soupçonne qu’elles viennent du régime. « C’est une stratégie de la terreur pour l’extérieur et l’intérieur du pays. Aux opposants de la diaspora, on leur dit : “Vous ne serez jamais tranquilles, on vous suit”. A l’intérieur du pays, le message est : “Si on peut faire ça en toute impunité à l’étranger, imaginez ce qu’on peut faire en Iran” », décrypte Jonathan Piron, qui nuance : « Commettre des attentats n’est pas l’instrument privilégié du régime. » À lire aussi Olivier Vandecasteele libéré : les cas précédents d’échanges de prisonniers avec l’Iran (photos) En revanche, sous la présidence d’Ebrahim Raïssi, un dur parmi les durs, le régime a intensifié ses arrestations d’Occidentaux. « On est face à une radicalisation extrême » d’un régime qui s’est construit en utilisant la diplomatie des otages dès sa création, en 1979, estime Jonathan Piron. « Quoi qu’il arrive, il continuera à prendre des otages. » « Ils ne vont pas recommencer tout de suite avec la Belgique : on n’a plus de monnaie d’échange », souligne un diplomate. « Il y a des limites à ce jeu. » « Ces derniers mois, le régime iranien est redevenu un Etat paria aux yeux de l’Occident », abonde l’expert. « Il peut se tourner vers la Russie ou la Chine, mais c’est un calcul à court terme. » La République islamique a obtenu ce qu’elle voulait : le retour de son diplomate-espion. La Belgique a-t-elle donné du grain à moudre à un Etat qui a érigé la diplomatie des otages comme modus operandi ? Par Pauline Hofmann Journaliste au service Monde Le 29/05/2023 à 20:45
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«Quand tu veux faire ton Instagrameur»: la mésaventure de Pierre Rolland en pleine vidéo
«Quand tu veux faire ton Instagrameur»: la mésaventure de Pierre Rolland en pleine vidéo Pierre Rolland a peut-être mis un terme à sa carrière de cycliste professionnel, cela ne l’empêche pas de passer du temps à vélo. Sur les réseaux sociaux, le Français a partagé une vidéo d’une sortie avec son beau-père. « Là je pense qu’on est pas mal ! Premier test pour mon beau-père, en gravel. On a choisi notre journée, et surtout notre parcours », lance Pierre Rolland face caméra. Sauf qu’au même moment, il ne voit pas la petite catastrophe dans son dos. Car juste derrière lui, on aperçoit son vélo posé près d’une barrière, le long d’un cours d’eau. Et l’ancien coureur ne l’a visiblement pas bien sécurisé puisque le vélo a basculé dans l’eau ! Pierre Rolland arrête évidemment sa vidéo pour récupérer son vélo. « Quand tu veux faire ton Instagrameur mais que ton vélo en a décidé autrement… », écrit-il sur Twitter en partageant sa petite mésaventure. « Je rassure tout le monde : je l’ai récupéré et il est sain et sauf. » https://twitter.com/pierrooorolland/status/1663178384644374530 L’ancien cycliste a vécu un petit moment de solitude alors qu’il tournait une vidéo pour ses réseaux sociaux. Le 29/05/2023 à 20:40
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Décret paysage : des situations au cas par cas jusqu’en 2024
Décret paysage : des situations au cas par cas jusqu’en 2024 Le nouveau système se veut plus lisible mais la coexistence jusqu’en 2024-2025 du nouveau et de l’ancien système peuvent dérouter les étudiants. - HATIM KAGHAT. La dernière réforme du décret Paysage, le décret organisant la structure des études supérieures en Fédération Wallonie-Bruxelles, est entrée en vigueur en septembre 2022, mais ses applications concrètes sur la réussite des étudiants ne se feront sentir qu’en fin d’année académique. Les principales balises sont les suivantes : deux ans pour réussir ses 60 premiers crédits, cinq pour venir à bout de son bachelier et des aides à la réussite renforcée en début de parcours. Si ce nouveau système se veut plus lisible, la coexistence jusqu’en 2024-2025 du nouveau et de l’ancien système (pour celles et ceux en poursuite d’étude) peuvent dérouter les étudiants. Prenons les cas de d’Anthony, Léa et Amandine.Anthony (18 ans) s’est inscrit en sciences biomédicales en septembre 2022Pour les étudiants inscrits pour la première fois en 2022-2023, toutes les mesures du nouveau décret Paysage s’appliquent. A compter de septembre 2022, Anthony a deux ans pour réussir ses 60 premiers crédits, une année de plus s’il décide de se réorienter, pour un bachelier en médecine par exemple (à condition de réussir l’examen d’entrée).Contrairement à l’ancien décret, il ne suffira pas d’obtenir 45 crédits pour valider son année et passer en 2e bac. Avec 59 crédits, l’étudiant reste inscrit en première année. Concernant la constitution du programme d’étude de l’an prochain, c’est là que les choses se compliquent. Si Anthony obtient 60 crédits au terme de la session de juin ou de septembre, aucun souci, il passe deuxième année. S’il obtient entre 54 et 59 crédits, il pourra prendre les 60 crédits de bac 2 l’année suivante, tout en restant bien inscrit en première année. Son programme pourra donc compter 65 crédits. Entre 45 et 54 crédits, notre étudiant aura la possibilité d’anticiper des cours de deuxième année, sans dépasser toutefois les 60 crédits. Les étudiants qui auront obtenu entre 30 et 44 crédits devront suivre en priorité les unités non acquises. Ils pourront anticiper des cours de l’année suivante, moyennant accord du jury et dans les respects des prérequis et corequis nécessaires. Pour celles et ceux qui auraient acquis moins de 30 crédits, il ne sera plus possible d’anticiper des cours de l’année suivante. Enfin, dans le cas où Anthony ne réussirait aucune unité d’enseignement (unité rassemblant un ou plusieurs cours), il devra obligatoirement se réorienter.Outre le resserrement du parcours de l’étudiant, le décret prévoit un renforcement des aides à la réussite. Les étudiants de première année qui, au terme de l’année académique 2022-2023, auront acquis moins de 30 crédits devront obligatoirement compléter leur inscription par des activités de remédiation en 2023-2024. Des dispositifs seront également accessibles pour les étudiants ayant réussi plus de 30 crédits, mais à titre facultatif cette fois. À lire aussi Décret Paysage: «Une réforme contraignante et très élitiste» Léa (22 ans) a entamé son master en ingénieure industrielle en 2022-2023Durant son bachelier, Léa a été confrontée aux anciennes règles de réussite. Inscrite en master en septembre 2022, elle se retrouve désormais dans un nouveau système. Fort heureusement pour elle, elle a réussi l’entièreté de ses 180 crédits de bachelier et peut entamer cette année sereinement. Avec le nouveau système en vigueur, Léa aura deux années pour réussir sa première année de master et quatre ans pour obtenir ses 120 crédits. Dans les rares cas où le master est de 180 crédits (notamment la médecine et médecine vétérinaire), l’étudiant a six ans pour obtenir son diplôme.Amandine (21 ans) a commencé ses études en 2019. Elle est désormais en troisième année de bachelier, avec quelques cours de bac 2Pour Amandine, l’objectif a toujours été d’atteindre 45 crédits pour passer dans l’année suivante. En poursuite d’étude, les nouvelles règles de finançabilité ne s’appliqueront pas à elle avant septembre 2024. En revanche, elle devra faire très attention lors de son inscription en master. S’il lui reste 15 crédits de bachelier ou moins à acquérir, Amandine pourra compléter son programme avec des cours du master, à condition de disposer des prérequis, et sans dépasser les 60 crédits. Elle restera inscrite en bachelier. Avec davantage de crédits résiduels, elle devra se concentrer sur la réussite de ses crédits de bachelier.D’autres situations, ainsi que tous les détails de la réforme sont présents sur la plateforme interactive https://www.mesetudes.be/decret-paysage/ Tous les étudiants ne sont pas confrontés au même système organisant les études supérieures. Par Christophe Halbardier Le 29/05/2023 à 20:21
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Roland-Garros: la Belge Zanevska submergée par l’émotion
Roland-Garros: la Belge Zanevska submergée par l’émotion Belga. Maryna Zanevska (WTA 89) était submergée par l’émotion, lundi, à Paris après sa défaite contre Yulia Putintseva (WTA 58) au premier tour à Roland Garros. Battue 7-5, 7-6 (7/3), la native d’Odessa, 29 ans, est ainsi restée très longtemps, les yeux en larmes, à saluer le public, passant même sa main sur la terre battue avant de quitter le court, comme pour garder un souvenir très particulier de cette journée. function get_dtkCxSegments() { if ('cxSegments' in localStorage) { /* Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur */ let cx = localStorage.getItem("cxSegments"), valueCx = cx.split(","), valueCxLimited = [], charLength = 0, limit = 2000; /* Limitation de la longueur de la chaine de caractère */ for (var i = 0; i < valueCx.length; i++) { charLength = charLength + valueCx[i].length; if (charLength
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Roland-Garros: Alcaraz dispose de Cobolli sans traîner, le double finaliste Thiem échoue au 1er tour (vidéo)
Roland-Garros: Alcaraz dispose de Cobolli sans traîner, le double finaliste Thiem échoue au 1er tour (vidéo) EPA Carlos Alcaraz a décroché lundi son ticket pour le deuxième tour de Roland-Garros, le deuxième tournoi du Grand Chelem de la saison qui se déroule sur la terre battue parisienne. Le numéro 1 mondial, tête de série N.1, a effacé le qualifié italien Flavio Cobolli en trois manches, 6-0, 6-2, 7-5. La partie a duré 1 heure et 58 minutes. https://twitter.com/rolandgarros/status/1663230090199678988 L’Espagnol de 20 ans a tenu son rang de favori en remportant les deux premières manches en seulement 53 minutes face à Cobolli, qui intégrait pour la première fois le tableau final d’un Grand Chelem. Dans la troisième manche, Alcaraz semblait parti pour conclure lorsqu’il menait 5-3 avec trois balles de match. Le premier joueur au classement ATP a alors subi une rébellion de son adversaire italien, qui a sauvé les trois balles de match avant de breaker pour revenir à 5-5. Les deux derniers jeux sont néanmoins revenus à Alcaraz, qui a conclu sur le score de 7-5. Au prochain tour, la première tête de série affrontera le Japonais Taro Daniel, 112e mondial, qui a battu l’Australien Christopher O’Connell (ATP 77) en trois manches. Plus tôt dans la journée, le vainqueur de l’édition 2015 de Roland-Garros, Stan Wawrinka, a triomphé au bout d’une lutte de 4h35 contre l’Espagnol Albert Ramos Vinolas (ATP 67) 7-6 (7/5), 6-4, 6-7 (2/7), 1-6, 6-4. Le Suisse, classé 89e mondial, a résisté au retour de son adversaire pour rejoindre l’Australien Thanasi Kokkinakis (ATP 108) au deuxième tour. Celui-ci, invité, a battu le Britannique Daniel Evans, 25e mondial et 25e tête de série, 6-4, 6-4, 6-4. L’Autrichien Dominic Thiem n’a pas connu la même réussite contre l’Argentin Pedro Cachin (ATP 64). Le finaliste 2018 et 2019, retombé à la 92e place au classement ATP, s’est incliné après cinq sets, 6-3, 6-2, 6-7 (1/7), 4-6, 6-2. Le N.1 mondial a passé moins de deux heures sur le court pour son netrée en lice à Paris. Par Belga Le 29/05/2023 à 20:11
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Congo : « Les élections auront lieu à la date fixée, l’enrôlement de 44 millions d’électeurs est déjà terminé »
Congo : « Les élections auront lieu à la date fixée, l’enrôlement de 44 millions d’électeurs est déjà terminé » Denis Kadima a travaillé comme expert électoral dans de nombreux pays, y compris l’Afrique du Sud lors des premières élections démocratiques qui ont vu la victoire de Mandela. - BENOIT DOPPAGNE / BELGA Le Congo se prépare à l’échéance électorale du 20 décembre. Denis Kadima, qui préside la Commission électorale indépendante congolaise (CENI), se veut serein.Quel est le bilan des opérations d’enrôlement des électeurs ?Au final, nous avons enrôlé 43. 955.181 électeurs et dû radier 3. 344. 183 personnes, dont 2,2 millions de doublons, des mineurs d’âge et des gens qui avaient triché sur leurs photos. Dans les zones en guerre, Rutshuru et le Masisi, Kwamouth dans l’Ouest, l’enrôlement n’a pas eu lieu. Mais les citoyens se trouvant dans des camps de déplacés ont pu être enregistrés en fonction de leur entité d’origine. Il a été dit que dans les provinces favorables au chef de l’Etat, les enrôlements seraient bien supérieurs à ceux des provinces considérées acquises à l’opposition… Les chiffres montrent cependant que la répartition géographique des électeurs n’est pas très différente de celle des scrutins précédents. Aucune région ou province n’a été négligée. Au contraire : si vous prenez Masisi et Rutshuru, en proie à la guerre, vous verrez qu’ils ont reçu le même nombre de sièges que lors des élections de 2018. C’était un acte de solidarité nationale. Masisi a gardé ses huit sièges, Rutshuru sept et Mai Ndombe Kwamouth un siège. Dès que possible, nos équipes iront sur place. Pour que les gens puissent voter, ils doivent disposer de leur carte d’électeur et être enrôlés.Que sont devenues les « machines à voter » utilisées par votre prédécesseur Corneille Nangaa ?La majorité d’entre elles seront réutilisées en décembre, sauf quelque 20 % inutilisables pour cause d’incendies ou de pannes. Certaines ont pu être réparées et nous avons acheté 30.000 nouvelles machines. Les anciennes machines ont encore servi lors des élections des gouverneurs de province en 2017. Les premières machines, achetées en 2015, pesaient 21 kilos et il fallait parfois les transporter à pied ou à moto vers les centres d’enregistrement ! Aujourd’hui elles ne pèsent plus que 13 kilos et elles feront tout : photos, scannage, impression des photos, prise d’empreintes digitales. Nous pourrons même photographier l’iris des yeux… La CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) nous avait envoyé une liste de questions, nous avions répondu mais hélas le rapport de la CENCO n’a pas tenu compte de nos réponses. Quand la CENI réussit à enrôler tous les électeurs en quatre mois au lieu d’une année, on tait cette prouesse et relevant les petites erreurs…Pourquoi l’Eglise catholique vous a-t-elle vivement contesté ?La CENCO soulignait que je suis d’origine kasaïenne comme le chef de l’Etat. Mais à mes yeux, c’est l‘expertise qui comptait et j’ai travaillé comme expert électoral dans de nombreux pays, y compris l’Afrique du Sud lors des premières élections démocratiques qui ont vu la victoire de Mandela. En outre, nos chiffres montrent que l’équipe de la CENI est sérieuse : la cartographie des centres d’inscription a tenu compte de la géographie, de la densité de la population ! Prenons l’exemple du Haut Katanga, une province qui compte de grands centres urbains. Dans certains centres d’inscription, il peut y avoir trois « kits », soit l’équivalent de trois centres électoraux, car la population est très concentrée. Dans les milieux ruraux, où la population est plus dispersée, c’est différent. Le Katanga s’est vu attribuer 27 % des centres d’inscription. Malgré cela, on nous a reproché d’avoir favorisé le Kasaï (NDLR. La province réputée favorable au président sortant). Aucune province n’a perdu de centre d’inscription, partout nous avons maintenu le nombre établi en 2017. Et à la fin, il n’y avait plus personne dans les files d’attente. Si nous avions pu enrôler dans le Masisi et Rutshuru, des zones en guerre, nous aurions compté deux millions d’électeurs en plus. Mais cela n’hypothèque pas la crédibilité du scrutin… Le travail a été bien fait, mais les critiques sont une anticipation sur le futur. Donald Trump aussi avait crié à la fraude avant la publication des résultats !Quelle est la taille de la CENI ?La CENI a ouvert 23 000 centres d’inscription, comptant chacun 5 personnes, soit un total de 110.000 personnes, pas toujours faciles à gérer. En certains endroits, les gens confisquaient les kits d’enrôlement car ils voulaient être payés avant… Ou des rebelles confisquent nos machines et demandaient une rançon… Lorsque des fiches se trouvaient éparpillées à la suite d’un accident de circulation on racontait n’importe quoi… Le problème, c’est que certains politiciens avaient décidé de qualifier de « chaotique » notre processus électoral. Cet élément de langage avait été décidé bien avant et il leur faut aujourd’hui le justifier…Que deviendront les données collectées et quelles sont les innovations ?Les cartes d’électeur se transformeront en cartes d’identité car toutes nos données seront transférées à l’ONIP (Office national de la population). Lors du transfert de nos fichiers, les photos provisoires apparaissaient en noir et blanc mais les cartes d’identité définitives produites par l’ONIP d’ici le 30 juin seront en couleur. La nouvelle carte sera très légère, facile à manipuler, plastifiée et indéchirable. Au vu de mes expériences, je crois que le processus d’enrôlement, qui oblige les gens à se déplacer, doit se faire rapidement, ne pas s’éterniser sur une année. La durée doit être limitée à deux semaines. Nous, nous avons tout réalisé en quatre mois, tout compris… Ayant commencé le travail 28 mois après l’expiration du mandat de notre prédécesseur, nous avons dû omettre la phase pilote et déployer tout de suite les 30.000 machines arrivées de Corée, découvrant leurs faiblesses sur le tas. Après trois semaines de tâtonnements, les pannes ont été réparées et au bout de quatre mois, tout était terminé… Dans le passé, les gens achetaient beaucoup de groupes électrogènes, coûteux et polluants. Désormais, dans tout le pays, nous enrôlons avec des panneaux solaires qui fonctionnent très bien… Afin d’éviter les files devant les bureaux de vote, nous avons recours au « pré rap », préenregistrement rapide. Chez eux, les citoyens peuvent pré- enregistrer calmement toutes les données requises, comme leur territoire d’origine etc. Les électeurs ayant reçu un code QR, on pourra, au centre d’inscription, lire rapidement toutes ces données et les insérer dans la machine. Le citoyen n’aura plus qu’à donner ses empreintes et faire la photo. Cette innovation permet d’enrôler 200 personnes par jour !Pourquoi avez-vous congédié l’Organisation internationale de la francophonie ?Lorsque l’équipe exploratoire de l’OIF est arrivée, il est apparu que l’organisation était rejetée par la plupart des Congolais : les gens n’en ont pas voulu, pour la simple raison que la secrétaire générale de l’OIF est une Rwandaise, (Louise Mushikiwabo) proche du président Kagame qui s’est tue au sujet de la guerre à l’Est. Cette connexion avec Kigali a incité la société civile et les partis politiques à récuser l’OIF. La société civile a aussi estimé que les Congolais, après trois cycles électoraux, pouvaient faire ce travail eux-mêmes. Nos partenaires souhaitant une expertise internationale, nous avons proposé une équipe mixte. Jeannet Love, l’ancienne vice-présidente de la commission électorale sud-africaine a présidé la commission d’experts africains qui ont fait le travail en six jours, avec beaucoup de compétence et de rigueur. Les étrangers traversant la frontière n’ont pas été autorisés à s’enrôler mais nous avons interdit que l’on bloque des Congolais ayant un phénotype rwandais : si les papiers sont en règle, il ne faut pas regarder la physionomie. Le délit de faciès est interdit. En prévision des élections, beaucoup d’observateurs étrangers s’annoncent (Japon, Afrique australe, Chine, Union européenne, Centre Carter). Il y aura des observateurs à long terme et la campagne commencera en novembre. En réalité, depuis 2018, les candidats, à chaque déplacement, ont toujours été en « mode campagne ». Le plus grand employeur dans ce pays, c’est l’Etat… Ceux qui ne sont pas élus font tout pour se retrouver aux affaires au prix de négociations. Il faut tenter de reporter la date pour qu’une « transition » puisse permettre le « recyclage » de la classe politique. Alors que les élections devraient être signe de renouvellement, il faut avoir été aux affaires pour avoir les moyens de faire campagne… En tous cas, aucune raison technique ne pourra justifier le retard du scrutin. Pour nous, tout est en ordre et je dis comme Obama : « yes we can ». La contestation est un couteau est à double tranchant : qualifier sans cesse ces élections de « chaotiques » ce n’est pas seulement mettre la CENI en difficulté, cela risque de démobiliser l’opinion. Les gens vont s’enrôler pour avoir leur carte d’identité, mais ils ne reviendront pas pour voter ! Ce sera une prophétie autoréalisatrice ! Décrédibiliser la CENI et donc la participation aux élections, c’est encourager le recours aux armes.La contestation est un couteau est à double tranchant : qualifier sans cesse ces élections de « chaotiques » ce n’est pas seulement mettre la CENI en difficulté, cela risque de démobiliser l’opinion. Denis Kadima, qui préside la Commission électorale indépendante congolaise (CENI), se veut serein. « Pour nous, tout est en ordre et je dis comme Obama : yes we can. » Par Colette Braeckman Journaliste au service Monde Le 29/05/2023 à 20:09
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Enseignement supérieur : « J’ai peur de ne plus être finançable avec ce décret Paysage »
Enseignement supérieur : « J’ai peur de ne plus être finançable avec ce décret Paysage » Dans les auditoires et les bibliothèques, le mot d’ordre, c’est la concentration! - HATIM KAGHAT. Baignées par le soleil, les rues de la cité universitaire sont plus calmes que lors des grandes occasions festives. Sur le temps de midi, quelques groupes s’assoient ici et là sur la place de l’université ou la Grand-Place. On y mange un sandwich, on papote quelques instants, avant de poursuivre sa journée de labeur. A Louvain-la-Neuve, « on fête toute l’année, parfois on pleure en juin », résumait en 1996 Edouard Priem. A quelques jours du mois de juin, il faut pousser la porte des bâtiments en briques à l’architecture, disons triste, pour y découvrir des étudiants.Sur la place Blaise Pascal, les auditoires Erasme accueillent des professeurs un peu particuliers. Deux étudiants animent, ou plutôt président, l’assemblée venue en nombre. « On met à disposition des étudiants des auditoires pour qu’ils puissent étudier tranquillement lorsqu’il n’y a pas de place en bibliothèque », nous explique Camille, coprésidente du Supportkot. « Les pauses sont organisées ensemble. On propose aussi des activités sportives en soirée pour permettre aux étudiants de se détendre. » Le calme est saisissant dans ces auditoires où se donnent généralement des cours de communication. Le blocus a officiellement démarré cette semaine à Louvain-la-Neuve, un peu plus tôt pour certains.« Le décret quoi ? »A la toute dernière rangée, François et Adrien, 18 ans, casque vissé sur les oreilles. Devant leurs yeux, des formules mathématiques. Les deux étudiants en ingénieur civil vivent leur second blocus, le premier sous les beaux jours. Pour eux, comme pour tous les étudiants de première année, il s’agit d’une session déterminante. On leur demande s’ils ont entendu parler de la réforme du décret Paysage. « Le décret quoi ? », s’interroge Adrien. « Mais si, tu sais, on doit maintenant réussir sa première année en deux ans », lance François, qui a visiblement participé à la séance d’informations en début d’année. « Les infos étaient données sur le temps de midi, on était une vingtaine à peine. »Mais que pensent-ils de ce nouveau décret ? « Ce n’est pas si mal, parce qu’avant des étudiants arrivaient en master avec des casseroles de première année. » Par contre, les aides à la réussite obligatoire pour celles et ceux qui n’auraient pas atteint les 30 crédits, « trop chiants », estime Adrien qui a réussi toute sa session de janvier. Peu de risque qu’il soit concerné.« On sent que le message a bien circulé, mais les étudiants ne savent pas toujours très bien dans quelle mesure ils seront eux-mêmes touchés », explique-t-on au centre d’information et d’orientation. « A nous de sensibiliser celles et ceux qui ne sont pas encore sensibilisés ou pas suffisamment. »Quand étudier rime avec joberAu Learning Center de la place Montesquieu, renommée Learning Center Andrée De Jongh en hommage à cette figure de la Résistance belge, les étudiants sont dispersés entre les rayonnages de bibliothèques. Jeanne, « entre la bac 2 et 3 », étudie les sciences politiques. Informée du nouveau décret, elle ne savait pas que celui-ci s’appliquerait pour elle une fois inscrite en master. « J’avais pourtant pris le temps d’informer mes amis de première année qui recommençaient. Au final, je n’ai pas vraiment d’avis sur ces nouvelles règles. On verra. Ce sera positif pour certains étudiants, moins pour d’autres qui risquent de ne plus être finançable (et donc incapable de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur, NDLR). » À lire aussi Ce qui change pour les étudiants avec la réforme du décret paysage Des séances d’informations ont eu lieu en début d’année pour sensibiliser les étudiants à ces nouvelles règles. « Il y a également eu des mails d’informations, avant chaque session d’examens, pour les prévenir non seulement du nouveau règlement, mais aussi l’impact sur leur finançabilité, parce que c’est ça aussi qui est important », indique Marie-Pierre Vercuysse, responsable de l’information facultaire à la faculté de Sciences économiques, sociales, politique et de communication. « C’est assez simple pour les nouveaux étudiants parce qu’ils n’ont rien connu d’autre. Pour ceux qui recommencent leur première année ou ceux qui rentrent en master et qui doivent rentrer dans ce nouveau système, c’est plus compliqué. Il y a eu des informations spécifiques à destination de ces étudiants. »La coexistence de deux systèmes jusqu’à la rentrée 2024 complique quelque peu la compréhension des étudiants, « mais ce nouveau décret est bien plus lisible », insiste Marie-Pierre Vercuysse. « Il clarifie les choses. On explique aux étudiants qu’ils doivent tout réussir pour valider leur année. L’objectif est avant tout de clarifier le parcours des étudiants et de leur rendre service. » À lire aussi Décret Paysage: «Une réforme contraignante et très élitiste» Brice, Rosalie et Mahomet ne partagent pas cet avis. « On a plutôt l’impression que ce nouveau décret vise à trier les étudiants. Certains profs se mettent clairement des objectifs de taux d’échecs pour désengorger les universités », regrette Brice, 21 ans, en première année de master. Même avis pour Rosalie : « Ça va favoriser les étudiants qui ont eu accès à un bon enseignement en secondaire et qui viennent des classes supérieures. » Pour Mahomet qui perd des jours de blocus pour jober, ce nouveau décret rajoute une pression supplémentaire. « Si je ne travaille pas à côté de mes études, je n’ai pas de quoi manger. Je n’ai pas le choix. On parle aussi des aides à la réussite. C’est très bien, mais ça peut aussi faire perdre du temps à ceux qui n’en ont pas beaucoup. J’ai peur de ne plus être finançable avec ce nouveau décret. » Décret jugé injuste pour certains, plus lisible pour d’autres, il continuera certainement de faire parler de lui au moment de la seconde session. Dans l’enseignement supérieur, le blocus est sur toutes les lèvres. Période de stress habituel, il se conjugue cette année à une nouveauté : la réforme du décret Paysage. Sur le campus de Louvain-la-Neuve, les étudiants sont plus ou moins conscients de l’impact de ce nouveau décret. Par Charlotte Hutin Journaliste au service Société Le 29/05/2023 à 20:02
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« Hâte-toi lentement » : les adages d’Erasme magnifiés par l’argile et le feu
« Hâte-toi lentement » : les adages d’Erasme magnifiés par l’argile et le feu FAste, « Lancer des pommes » dans la première salle du parcours à la Maison d’Erasme. - D.R. FAste. Hâte-toi lentement. Jusqu’au 29 octobre à la Maison d’Erasme, rue de Formanoir 31, 1070 Bruxelles, www.erasmushouse.museumSans pétrir la glaise on n’a pas de jarre ». On ne pouvait rêver mieux que cette maxime sortie tout droit des adages d’Erasme pour évoquer le travail de Caroline Andrin et Etienne Fleury. Ces deux céramistes ayant chacun une solide pratique individuelle ont entamé une collaboration en 2018. « Le fait de travailler à deux nous donne une cinquantaine d’années d’expérience » s’amuse Caroline Andrin.Le duo se rencontre en 2018 et ne tarde pas à mettre ses pratiques en commun. Commençant par mêler leurs deux processus de travail, ils créent Leda, une pièce faisant référence aux mythologies anciennes, dans lesquelles on retrouve clairement l’apport de chacun. Quelques pièces plus anciennes de FAste sont également présentées comme ici « La grande prostituée » et « La bête de l’apocalypse » du cycle de l’apocalypse. - D.R. Poursuivant leur recherche, ils se défont petit à petit de leurs habitudes pour créer un nouvel univers entièrement lié à leur pratique commune sous le nom de FAste (pour Fleury Andrin studio). Un univers lié aux sources anciennes, aux mythologies mais aussi aux savoir-faire de leur discipline. Fouillant dans les archives et réserves de diverses manufactures, ils en ressortent des moules anciens qu’ils associent pour créer des formes nouvelles en y associant parfois des éléments neufs, moulés ou modelés. C’est dans ce cadre que la Maison d’Erasme les invite à travailler directement en rapport avec les écrits du grand homme de la Renaissance et humaniste religieux. FAste, « Sans pétrir la glaise on n’a pas de jarre », un adage incontournable pour le duo illustré par un vase dont le pied a été remodelé à la main. - D.R. Les voici donc qui plongent dans les réserves de manufactures belges (Royal Boch à La Louvière et l’atelier de H. Bequet à Quaregnon) pour en extraire d’anciens moules qui serviront d’éléments de base à leurs nouvelles créations. Encore faut-il savoir que créer. Se plongeant dans les collections de cette demeure anderlechtoise où Erasme vécut en 1521, ils commencent par se plonger dans ses écrits et plus particulièrement dans ses adages. Publiés en 1500 à Paris, ceux-ci furent, en leur temps, un véritable événement. L’auteur y rassemble plusieurs centaines de proverbes et expressions latines qu’il commente de diverses manières. Leur succès fut si grand qu’on en imprima seize éditions successives de son vivant. On passa ainsi de 800 adages environ pour la première édition à 4.151 dans la version définitive de 1536.Lancer des pommesPartant de l’édition complète bilingue latin-français parue en 2011 sous la direction de Jean-Christophe Saladin, FAste sélectionne une quinzaine d’adages qui serviront de base à ce travail. « Nous avons passé énormément de temps à la bibliothèque pour consulter et sélectionner des expressions qui auraient un intérêt à la fois dans leur sens et sur le plan plastique » expliquent-ils.Dès la première salle, on comprend de quoi il retourne. Posée devant un tableau ancien, on découvre une coupe remplie de pommes dont certaines semblent s’être curieusement dégonflées. Celle-ci illustre à sa façon l’adage n° 1370 de l’édition complète : « Lancer des pommes ». Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il ne s’agit pas ici d’une quelconque punition mais au contraire d’une version antique de l’expression « lancer des fleurs à quelqu’un ». FAste, « Lancer des pommes » à la Maison d’Erasme. - D.R. Dans une vitrine voisine, des oiseaux sont perchés sur une assiette remplie de fruits. L’adage d’Erasme, « Les figues plaisent aux oiseaux », évoque cette fois ceux qui, sans travailler, espèrent jouir des fruits produits par d’autres. On découvre ainsi une succession de créations en grès émaillé s’inspirant directement d’une quinzaine d’adages et soigneusement disposées en relation avec les œuvres, objets et documents exposés dans les différents espaces de cet endroit hors du temps : « Il n’y a pas de fumée sans feu », « Irriter les frelons », « Qui se ressemble s’assemble », « Faire le poulpe », « Le poisson pourrit d’abord par la tête »…Pour chacun, les deux complices ont cherché à illustrer le sens de ces mots mais aussi à s’en inspirer plastiquement en associant divers moules anciens et en y ajoutant ses propres modelages. « Nous nous sommes accordé une liberté plastique proche de la liberté prônée par Erasme » expliquent-ils. Parfois, ils sont allés au plus simple. Ainsi, pour l’expression « Salir un vase propre », ils ont moulé un vase avant de le maculer d’une large tache de brun en émaillage. Pour « Le poisson pourrit d’abord par la tête », ils n’ont pas hésité à utiliser une véritable tête de poisson qu’ils ont laissé pourrir à l’intérieur de la pièce ainsi réalisée.Les travaux d’HerculeEntre jeux de mots et de formes et aphorismes visuels, ils créent ainsi des œuvres dont l’apparence classique est rapidement démentie. Ce qui semble à la fois harmonieux et baroque est le fruit d’assemblages de moules de diverses époques et provenances dont certains sont utilisés dans plusieurs créations avec des rôles différents comme cette soupière servant d’un côté de à fruit et de l’autre de socle pour une pièce plus imposante.Un travail de longue haleine magnifiquement mis en valeur dans ces salles pour lesquelles il a été conçu. Dans une vitrine, on découvre ainsi deux tasses perchées sur ce qui pourrait être des pieds de bougeoir et dont les anses sont curieusement entremêlées. Illustration amusée de l’adage célèbre « Qui se ressemble s’assemble ». FAste, « Qui se ressemble s’assemble » à la Maison d’Erasme. - Ivan Citeli Plusieurs adages ont ainsi trouvé un écho direct dans la pratique du duo. Pour « Il faut juger la pourpre par la pourpre » suggérant qu’on ne peut mélanger les torchons et les serviettes, FAste a pris l’expression au pied de la lettre créant un vase à six faces dont chacune présente un émaillage différent dans les tons de pourpre. La pratique de la céramique demandant temps et patience, Caroline Andrin et Etienne Fleury ne pouvaient rester insensibles à l’adage « Hâte-toi lentement ». « C’est à la fois un conseil judicieux dans notre travail et une manière de rappeler que produire de la céramique, c’est aussi travailler sur le temps. Dans notre processus mais également dans les matériaux utilisés puisqu’on part d’un élément minéral venu du fond des âges, l’argile, qui va être transformé par le feu et qui peut ensuite durer 5000, 10.000 ou 20.000 ans. »À notre époque du tout jetable, il est plus que réjouissant de découvrir dans ce cadre magique une série de pièces subtiles, à la fois élégantes, pleines d’humour et de poésie. Intemporelles. Pour « Les travaux d’Hercule », le duo a assemblé trois moules différents composant la massue du héros posée sur un tas de plus de 4.000 petites têtes de lion cuites à différentes températures en référence aux 4.151 adages d’Erasme. - Ivan Citelli À la Maison d’Erasme, le duo FAste propose une série de céramiques créées en s’inspirant des adages récoltés par le grand humaniste de la Renaissance. Par Jean-Marie Wynants Chef adjoint au service Culture Le 29/05/2023 à 19:40
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Il en faut toujours plus pour arrêter l’Union
Il en faut toujours plus pour arrêter l’Union Puertas a remis l’Union dans le match. - L. Dieffembacq/Belga Il paraît que c’est souvent quand elles sont au pied du mur que l’on voit réellement la force des grandes équipes. Si l’on se base sur son match au sommet de dimanche à l’Antwerp (1-1) et, en élargissant un peu le spectre, sur son parcours récent tant sur la scène nationale qu’en Europe, l’Union saint-gilloise en est assurément (re)devenue une depuis quelque temps. Bien sûr, on ne va pas dresser ici la liste exhaustive des matches gagnés ou accrochés dans des conditions délicates mais on peut néanmoins en citer quelques-uns parmi les plus marquants de cette saison hors-norme. En Coupe d’Europe, tout d’abord, tout le monde se souvient de ces scénarios de fou et/ou de ces renversements de situation tardifs face à Malmö, à Braga, à l’Union Berlin (au moins à deux reprises), à et face à Braga, ou à Leverkusen. En Coupe de Belgique, l’Union s’en était sortie miraculeusement contre Ostende et avait balayé une formation gantoise en pleine bourre ou titillé l’Antwerp alors qu’en championnat, on peut notamment citer des matches de phase classique à Anderlecht, à Genk, face à Bruges ou à Courtrai et, en Playoffs, ceux disputés à Genk et, désormais, celui à l’Antwerp, le plus criant de tous. Blessés Menée, bousculée, décimée, limite amputée par les absences conjuguées de Teuma (adducteurs, genou), Boniface (qui a tout de même disputé un quart d’heure sur une jambe), Van der Heyden (touché à l’épaule, les ligaments pourraient être déchirés), Lynen (exclu) ainsi que Vertessen qui s’est fait mal tout seul en frappant au but 28 minutes après sa montée au jeu, l’équipe de Karel Geraerts a réussi à arracher en fin de match et sur sa seule réelle (demi-) occasion du match, un partage miraculeux auquel plus personne ne croyait. Parce qu’elle a toujours cru en elle, parce qu’elle a su faire le gros dos au plus fort de la domination anversoise puis encore davantage une fois après avoir égalisé, on peut affirmer que ce point du partage est avant tout le point de courage. Celui d’une résilience digne de plus grands. Des champions, en quelque sorte. « On n’a clairement pas disputé notre meilleur match », concédait après coup un Geraerts soulagé mais lucide. « Bien sûr, on a dû subir pas mal de contretemps mais on n’a surtout jamais su trouver le bon rythme, se projeter vers l’avant et se créer des occasions. Probablement à cause du stress. Malgré cela, cette équipe a montré beaucoup de confiance, de patience, de volonté contre une formation anversoise qui s’est sans doute contentée de gérer un peu trop son avantage. Mes joueurs, eux, n’ont rien lâché. Vu les circonstances de ce match au sommet, on ne va pas cracher sur ce point qui nous laisse vivants. Je sais que beaucoup de gens ne croyaient plus en nous à un moment donné, ce qui est parfaitement logique, mais moi bien. S’il y a bien une personne qui doit croire en son équipe, c’est l’entraîneur, non ? » Puertas : « On a appris à se battre l’un pour l’autre » À force, on n’est même pratiquement plus étonnés de voir cette équipe s’extirper de situations particulièrement délicates que l’on croit parfois, à tort, perdues d’avance. Tel un phénix, l’équipe bruxelloise encaisse les uppercuts, et parvient – pratiquement… – toujours à renaître de ses cendres. « C’est le mérite de tout le groupe, souligne Cameron Puertas, l’un de ces joueurs de l’ombre qui peuvent souvent se montrer précieux tant par leur apport sur le terrain que par leur bon comportement aux entraînements. Marquer ce but tellement important à l’Antwerp, c’est clairement le plus beau moment de ma carrière. Parce qu’il nous a permis de priver les Anversois de fêter le titre sous nos yeux tout en nous laissant une petite chance de le remporter la semaine prochaine. Vous savez cette équipe travaille ensemble depuis deux, parfois trois ans. On a construit beaucoup de choses, on a appris à se connaître, à se battre l’un pour l’autre pour arriver à nos fins. Ici, on a eu pas mal d’absences et de coups durs mais que ce soient les joueurs qui ont remplacé les titulaires au coup d’envoi ou les autres qui, comme moi, sont montés en cours de jeu, on a tous fait notre job. Maintenant, même si on n’a plus notre sort entre les mains, on a une dernière mission collective à accomplir et espérer que le sort nous soit favorable dans l’autre rencontre. » Les réservistes répondent présents Bien sûr, à l’approche du « money time », l’Union n’est toujours pas favorite pour remporter dimanche le 12e titre de champion de Belgique de son histoire, 88 ans après le dernier en date. Parce qu’elle n’a plus son sort entre les mains, tout d’abord. Si l’Antwerp s’impose à Genk, ce sera bel et bien terminé. Ensuite, il ne faut pas oublier que cette équipe, à bout de souffle, sera probablement amputée de quelques-uns de ses cadres. D’ores et déjà assurée de devoir évoluer sans Lynen, son contrôleur de l’entrejeu, suspendu, l’Union devra aussi suivre avec attention l’évolution des blessures des éléments-clés cités plus haut. Et faire avec, comme on dit dans la capitale. « On fera le point jour après jour », constate, impuissant, Karel Geraerts. « Rarement, on a été confrontés à autant de contretemps cette saison et il faut que cela arrive maintenant. Cela étant, l’équipe a démontré qu’elle avait du répondant, qu’elle ne lâchait jamais rien. On me demande souvent pourquoi c’est le cas. Ce que je peux dire, c’est que même dans les petits matchs aux entraînements, mes joueurs veulent toujours gagner, tout le temps, parfois en allant à la limite. On ne peut évidemment pas reproduire les situations de match en semaine mais c’est un état d’esprit que nous cultivons. Ces joueurs ont appris à se connaître, à s’apprécier, que ce soit sur ou en dehors des terrains. Et ils sont donc prêts à aller au charbon l’un pour l’autre. Que ce soient ceux qui sont habituellement titulaires ou les autres. Regardez Sykes, qui n’avait plus joué depuis des mois, Puertas, qui monte souvent très bien au jeu, Nilsson, qui s’est battu 90 minutes durant dans un contexte compliqué, ou El Azzouzi, qui a une nouvelle fois démontré qu’il était prêt à être titulaire, et pas seulement pour la saison prochaine. Il est arrivé comme un gamin et c’est devenu un adulte. Parce qu’il a énormément bossé. Parce qu’il a énormément progressé, aussi. La force de l’Union, ce n’est pas de compter sur quelques titulaires mais sur un groupe élargi avec des joueurs moins « visibles », qui répond présents quand je fais appel à eux. » Comme elle l’a encore démontré dimanche à l’Antwerp, où tout semblait pourtant se liguer contre elle, la formation bruxelloise a su trouver des ressources insoupçonnées pour inverser la tendance et conserver ses chances de titre. Par Vincent Joséphy Le 29/05/2023 à 19:24
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Gojko Cimirot: «Je voulais rester, mais pas dans ces conditions»
Gojko Cimirot: «Je voulais rester, mais pas dans ces conditions» Photo News Deux événements en un samedi pour Gojko Cimirot, qui est entré dans le cercle très restreint des joueurs ayant disputé 200 matches sous le maillot du Standard et qui a lui aussi profité du dernier rendez-vous de la saison à Sclessin pour prendre congé d’un club dont il aura servi durant cinq ans et demi les intérêts. « C’est un moment difficile que celui-ci, mais c’est le football », confie, très ému, l’international bosnien. « Je remercie tous mes entraîneurs, mes équipiers, les supporters qui nous ont encouragés lors de chaque sortie et les directions, dont Bruno (Venanzi) qui m‘a fait venir en janvier 2018 et m’a permis d’évoluer dans un grand club comme le Standard ». Travailleur infatigable, professionnel jusqu’au bout des ongles, Cimirot a toujours fait l’unanimité auprès de tous les entraîneurs qui se sont succédé à Sclessin. Joueur de l’ombre et d’équipe, il a aussi réussi à bonifier tous ses partenaires de jeu, de Razvan Marin à Steven Alzate en passant par Samuel Bastien et Nicolas Raskin. « J’ai toujours essayé de donner le meilleur de moi », dit-il modestement. Et il aurait aimé continuer à le faire, dans un club et une ville qu’il a très vite appréciés. « Je voulais rester, mais pas dans les conditions qui m’ont été proposées », ajoute-t-il. « Mais je remercie le Standard pour son offre ». Laquelle était relative à la signature d’un nouveau contrat de trois ans mais avec 40 % de moins par rapport à ses émoluments actuels, l’actionnaire américain souhaitant ne plus tomber dans les excès du passé. « Je vais voir ce qui est le meilleur pour moi. Plusieurs solutions se dégagent. Je vais prendre le temps de tout bien analyser ». Avec, manifestement, une préférence pour un départ en Arabie Saoudite, qui lui permettrait, à 30 ans, d’assurer ses arrières. Par D. S. Le 29/05/2023 à 19:20
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Ysaline Bonaventure éliminée au premier tour à Roland-Garros: il ne reste plus qu’une Belge à Paris
Ysaline Bonaventure éliminée au premier tour à Roland-Garros: il ne reste plus qu’une Belge à Paris Belga Ysaline Bonaventure a été éliminée au premier tour de Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem, lundi sur la terre battue de la Porte d’Auteuil à Paris. Bonaventure, 84e mondiale, s’est inclinée en deux sets 6-2, 6-0 contre la Russe Anna Blinkova, 56e mondiale, en seulement 55 minutes de jeu. La Stavelotaine, 28 ans, a été breakée d’entrée de jeu avant de perdre une nouvelle fois son service à 3-1 dans la première manche. À 5-2, Blinkova n’a pas laissé passer l’occasion de remporter le premier set en seulement 30 minutes (6-2). Dans le deuxième set, la N.2 belge n’est pas parvenue à inverser la tendance, perdant deux fois son service pour être menée 3-0. À 4-0, Bonaventure a subi un nouveau break avant que Blinkova ne valide sa qualification dans la foulée au terme d’une deuxième manche bouclée en 25 minutes (6-0). Présente pour la deuxième fois de sa carrière dans le tableau final des Internationaux de France, Bonaventure avait déjà été éliminée au premier tour en 2022, battue par la Canadienne Bianca Andreescu. Plus tôt lundi, Maryna Zanevska, 89e mondiale, a également été éliminée au premier tour après sa défaite en deux sets 7-5, 7-6 (7/3) contre la Kazakhe Yulia Putintseva, 58e mondiale. Dimanche, Elise Mertens (N.28), 28e mondiale, s’était qualifiée en écartant la Slovaque Viktoria Hruncakova (WTA 136), ’lucky loser’ des qualifications, 6-1, 6-4 et affrontera au deuxième tour la Colombienne Camila Osorio (WTA 86), 21 ans, également repêchée. Chez les messieurs, David Goffin (ATP 111) a été éliminé au premier tour dimanche par le Polonais Hubert Hurkacz (ATP 14) 6-3, 5-7, 6-4, 2-6, 6-4. Bonaventure a été balayée en moins d’une heure. Par Belga Le 29/05/2023 à 19:07
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Denis Kadima, un poste cible
Denis Kadima, un poste cible Denis Kadima. - PHILIP DHIL / EPA Depuis l’abbé Malu Malu, qui proclama le résultat des élections de 2006 juché sur un char et protégé par un gilet pare-balles, être président de la Commission électorale indépendante représente un poste à hauts risques, la seule certitude étant d’être accusé de partialité par les vaincus du scrutin. Et cela malgré le fait que le président de la CENI, issu de la société civile, doit être présenté par les confessions religieuses. Corneille Nangaa, successeur de l’abbé Malu Malu, ne fut pas épargné. Il fut accusé de « rouler » pour Joseph Kabila ou son dauphin, et ce dernier… échoua lamentablement lors des élections du 28 décembre 2018. Un scrutin dont le résultat final ne fut jamais proclamé ! Ce qui donna lieu à un « accord politique » entre le président sortant, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, l’un des fondateurs de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social). Félix Tshisekedi, à l’issue d’un scrutin majoritaire à un tour, (une formule initiée par son prédécesseur Kabila) entend désormais asseoir la légitimité de son pouvoir le temps d’un deuxième mandat.Indépendamment de son bilan, contesté, une simple majorité en termes de voix pourrait suffire, à condition que ses opposants se présentent en ordre dispersé. Un rassemblement de l’opposition autour d’un candidat unique semble à ce jour peu probable. Quant à l’actuel président de la CENI, Denis Kadima, il est aussi critiqué que ses prédécesseurs : expert électoral reconnu, ayant obtenu plusieurs diplômes de sciences politiques en Afrique du Sud, il suivit de près l’organisation du scrutin historique de 1994 qui porta Nelson Mandela au pouvoir. Malgré ses compétences reconnues il lui est reproché d’être originaire du Kasaï, comme Félix Tshisekedi et d’avoir été présenté par l’Eglise kimbanguiste et six des confessions religieuses du Congo, dont les communautés musulmanes et orthodoxe. L’Eglise catholique, dont la CENCO, (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l’église protestante, représentent donc des adversaires attentifs à la moindre faille.Sur le champ de mines qui le sépare de l’échéance du 20 décembre, Denis Kadima avance cependant avec une sérénité de technicien, respecte les délais prescrits et… utilise 80 % des « machines à voter » commandées naguère par son prédécesseur Nangaa, largement critiquées à l’époque… Au-delà des controverses et des problèmes logistiques, une certitude s’impose : au fil des cycles électoraux, l’exercice démocratique prend bel et bien racine en RDC, largement débattu par la presse et l’opinion. Le vrai défi, c’est que la classe politique se montre à la hauteur des espérances de la population et cesse de confondre mandat électif et opportunité d’enrichissement. Colette Braeckman Par Colette Braeckman Journaliste au service Monde Le 29/05/2023 à 19:06
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Palme d’or, Justine Triet, c’est l’exigence et la liberté
Palme d’or, Justine Triet, c’est l’exigence et la liberté Grande admiratrice des films de Cassavetes et accro aux séries, Justine Triet dégageait déjà quelque chose de puissant dès «La bataille de Solférino», son premier long métrage. Et de fait, à chaque film, elle monte d’un cran. - D.R. Justine est quelqu’un d’élégant. Elle réussit un cinéma libre, personnel, puissant, complexe.Virginie Efira, actriceHistorique. En devenant la troisième femme à recevoir la Palme d’or, samedi soir lors du palmarès du 76e Festival de Cannes dévoilé par Ruben Östlund et son jury, après Jane Campion (en 1993 pour La leçon de piano) et Julia Ducournau (en 2021 pour Titane), Justine Triet entre dans l’histoire du Festival. Mais qui est cette réalisatrice française de 44 ans qui avait retenu l’attention dès son premier long métrage, La bataille de Solférino en 2013 ? Qui est cette lauréate, habituée du Festival de Cannes pour y avoir vu chacun de ses quatre longs métrages sélectionnés (La bataille de Solférino à l’Acid en 2013, Victoria en ouverture de La Semaine de la critique en 2016, Sibyl en compétition en 2019 et Anatomie d’une chute en 2023) ? Normande de naissance, étudiante aux Beaux-Arts à Paris avec l’envie de devenir peintre avant de se réorienter vers le cinéma, grande admiratrice des films de Cassavetes et accro aux séries, Justine Triet dégageait déjà quelque chose de puissant dès son premier long métrage. On sentait que cette jeune réalisatrice, qui réalisa d’abord des documentaires, n’allait en rester là. On l’a écrit à l’époque. Et de fait, à chaque film, elle monte d’un cran, défendant des récits complexes et ambitieux, des portraits de femme fascinants, un regard moderne qui questionne les rapports homme-femme. Dans Anatomie d’une chute, dissection d’un couple dysfonctionnel qu’elle a coécrit avec son compagnon, le cinéaste Arthur Harari, elle met en scène une romancière à succès qui assume sa liberté, sa sexualité, ses choix de vie et cela la rend suspecte suite à la chute mortelle de son mari. « J’aime l’idée de me cacher dans une narration complexe » nous disait-elle à la sortie de Sibyl, portrait de femme en abîme. Son principe de cinéma, qui témoigne d’une exigence quasi obsessionnelle et sort les acteurs de leur zone de confort, c’est faire et refaire pour aller dans la nuance. « Il y a quelque chose qui se produit dans le temps, dans le fait de refaire et refaire les prises, nous avait-elle confié. Mais toutes les certitudes qu’on a en tournant sont sans cesse démenties au montage. Donc pour moi, il est essentiel de chercher ensemble, d’aller dans des tonalités d’humour et de noirceur différentes. J’ai besoin de ce temps-là pour le lâcher-prise, pour saisir les choses quand l’acteur a le visage abîmé par l’émotion car là, on contient tout. Si on ne se mouille pas là-dedans, on reste dans des choses convenues. Ce qui est génial, c’est de se détourner un peu du scénario pour obtenir quelque chose de magique. »« un cinéma libre, personnel, puissant, complexe. »Une des fans de la première est Virginie Efira. L’actrice franco-belge n’a jamais caché son admiration pour la réalisatrice qui lui a ouvert une autre voie du cinéma, parle de coup de foudre à propos de leur rencontre qu’elle définit comme « immédiatement puissante sur le fond et la forme. Une rencontre constituante, magique et fondamentale » dans sa vie, lui offrant un rôle qui lui permet « de fouiller plus grand et plus complexe ». « Avec elle, c’est très heureux et plein de sens. Ce qui n’était pas prévu, c’est que ça dépasse le cadre intime. » De fait, Justine Triet fut la première à voir l’immense potentiel de Virginie Efira en lui proposant le rôle d’une avocate au bord de la crise de nerfs dans Victoria puis, trois ans plus tard, un rôle à la Gena Rowlands dans Sibyl. De Justine Triet réalisatrice, Virginie Efira nous a dit : « Sa manière d’envisager le cinéma et sa façon de raconter me parlent immédiatement. C’est quelqu’un qui demande d’entrer très vite et fort dans des états d’âme pour que le corps se mette à jouer aussi. Elle cherche l’inconfort de manière joyeuse. Elle m’emmène sur un territoire neuf. C’est quelqu’un d’élégant. Elle réussit un cinéma libre, personnel, puissant, complexe. » En quatre films, la réalisatrice française impose un cinéma personnel et complexe qui révèle de puissants portraits de femme. «Anatomie d’une chute» en est le sommet. Par Fabienne Bradfer Journaliste au service Culture Le 29/05/2023 à 18:54
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Core Festival, un petit Werchter au cœur de Bruxelles
Core Festival, un petit Werchter au cœur de Bruxelles Organisé au pied de l’Atomium, dans le majestueux parc d’Osseghem, le Core est un festival champêtre en plein Bruxelles. Soit 60 artistes sur six scènes au milieu des arbres. - D.R. Les organisateurs sont satisfaits. 40.000 personnes ont rejoint le parc d’Osseghem ce week-end, soit la même affluence que l’an dernier. Le beau temps a probablement convaincu les indécis car, deux jours avant l’événement, son porte-parole Jordy Van Overmeire n’espérait que 15.000 personnes par jour. De bon augure pour la suite : « On a une vision à long terme avec ce festival ». En clair, il faut désormais compter avec le Core dans l’offre pléthorique des festivals d’été en Belgique.Organisé au pied de l’Atomium, dans le majestueux parc d’Osseghem, le Core est un festival champêtre en plein Bruxelles. Derrière cette nouvelle offre, on retrouve Rock Werchter et Tomorrowland – à savoir les cylindrées les mieux huilées du monde en matière d’organisation de festivals. Pas étonnant, dès lors, que la Ville de Bruxelles leur ait donné les clés du parc – qui accueillera aussi Couleur Café fin juin.En deux jours, plus de 60 artistes se sont succédé sur six scènes (deux grandes pour les concerts live et quatre pour les DJ) au milieu des arbres, des installations visuelles donnant au parc des airs de forêt enchantée. Une organisation sans faille et moderne (cashless, des stands boisson et nourriture qui vont au-delà de l’offre traditionnelle bière plate et frites mayo) et une affiche musicale centrée sur des artistes internationaux, mais avec sa petite touche belge – notamment sur les petites scènes DJ. À lire aussi Angèle reine des Belges au Core Festival Si Angèle était la tête d’affiche incontournable du week-end, son nom n’est pas représentatif de ce que le Core cherche à offrir. En termes de programmation, on est sur un versant indie music que ne renieraient pas Werchter, Dour ou le Pukkelpop. Entre le jazz de Yussef Dayes et l’impressionnant show laser du trio électropop Moderat en clôture du festival, il y en a eu pour tous les goûts : hip-hop (Little Simz, Pusha T), techno (The Blessed Madonna), indie pop (Alt-J) ou funk (Anderson.Paak et ses NxWorries). Pas de gros noms, donc, mais des artistes intéressants et branchés.Un Primavera bruxellois ?En fait, le Core pourrait être une sorte de petit Werchter au cœur de Bruxelles. Ou une version à la belge du Primavera Sound barcelonais, festival qui se déroulera le week-end prochain et ouvre d’habitude la saison des festivals en Europe. Festival qui a, aussi, mis Barcelone sur la carte du tourisme musical, attirant chaque année les mélomanes venus des quatre coins du continent. Est-ce là l’ambition du Core ? « C’est vrai qu’on a beaucoup d’artistes en commun, admet Jordy Van Overmeire, mais on n’a pas l’ambition de marcher dans les pas du Primavera. Le Core, c’est une offre nouvelle en Belgique qui mélange musique, art et nature. On ne cherche pas à grandir à tout prix, non plus. On reste un festival boutique (lire « à taille humaine » – NDLR) et on essaie surtout d’attirer un public bruxellois ».Des Bruxellois, il y en avait, des francophones et des expats, cette population internationale qu’on oublie souvent, mais qui fait la capitale de l’Europe. Pour autant, la plus grande partie des festivaliers venait de Flandre. Ces Flamands habitués des festivals, mais pour qui Werchter ou le Pukkelpop sont peut-être devenus trop grands ou trop pop. En fait, le Core Festival ressemble à un spin-off plus jeune et moins rock de Werchter ou du Pukkel en terre bruxelloise. En ce sens, cette nouvelle offre est en parfaite concordance avec la volonté de Philippe Close de développer le plateau du Heysel via des événements festifs qui rendent Bruxelles attractive. D’où la dérogation aux normes sonores octroyées au festival (et à Couleur Café) par le bourgmestre de la Ville. Ironie du sort, c’est peut-être de là que viendront les embûches à une installation durable. Car à 82 euros la journée, le Core Festival ne s’adresse pas exactement aux habitants du quartier. Ce week-end, les riverains se sont plutôt plaints des bruits de basse « qu’on pouvait entendre jusqu’à Wemmel ». En attendant, l’organisation du Core prépare déjà la troisième édition. Le Core a ouvert la saison des festivals en plein air avec une deuxième édition qui a accueilli 40.000 festivaliers. Un nouveau rendez-vous estival qui s’inscrit dans la durée ? Par Didier Zacharie Journaliste aux services Culture et Médias Le 29/05/2023 à 18:32
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Pourquoi vous ne devez surtout pas tuer les araignées dans votre maison
Pourquoi vous ne devez surtout pas tuer les araignées dans votre maison Lire l’article Nous avons souvent le réflexe de tuer une araignée. Mauvaise idée… Ces petits animaux nous veulent plus de bien que de mal. Mieux, ils nous aideraient à assainir notre maison. Explications. Le 29/05/2023 à 18:24
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« Les vacances commencent enfin »
« Les vacances commencent enfin » Après toutes ces émotions, vous avez quand même couru les 20 km. Et aux côtés du Premier ministre. Vous pensiez faire ça un jour dans votre vie ?Je ne m’y attendais pas tout à fait. Mais vendredi, on s’est charriés sympathiquement là-dessus. On s’est dit qu’on ferait au moins le premier kilomètre ensemble. Au final, il a fait les 20 km sans sourciller alors que ni lui ni moi n’avions beaucoup dormi.C’est adorable que tout le monde soit venu courir. Vraiment, bravo pour leur engagement. Et merci à tous ces gens venus se mobiliser dans un nombre dingue. C’était parfois compliqué mais ça a tant compté.Comment vous sentez-vous après ces quinze mois ?Je suis surtout très heureux. Un peu comme quand les vacances commencent. Même si je retourne bosser demain. Les gens avec qui je travaille font des efforts depuis quinze mois. Maintenant que ça va enfin bien, j’y retourne. Par Pauline Hofmann Journaliste au service Monde Le 29/05/2023 à 18:16
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323 communes participantes
323 communes participantes Cette année, 323 communes, sur les 581 que compte le royaume, ont répondu favorablement à l’offre de service du SPF Finances. D’ici au 30 juin, elles organisent une ou plusieurs séances d’aide au remplissage de la déclaration d’impôts, en présence de fonctionnaires du SPF Finances. Des entrevues pour lesquelles il est nécessaire de s’inscrire à l’avance. L’administration considère que ce service concerne 3 % des contribuables, l’essentiel de l’aide étant fournie en répondant aux questions des contribuables par téléphone. Ainsi l’an dernier, elle avait recensé 228.000 rendez-vous téléphoniques, 28.000 autres dans les bureaux du SPF et 17.000 contacts dans les communes. « Ce n’est pas forcément dans l’optique de réduire le nombre d’erreurs dans les déclarations que le SPF Finances propose une aide aux contribuables », commente Florence Angelici, porte-parole de l’administration des finances. « L’aide au remplissage s’inscrit dans la mission de prestation de service du SPF Finances à l’égard des citoyens ». Le 29/05/2023 à 18:07
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Geoffrey Valenne, coach intérimaire du Standard: «J’aurais aimé faire mes débuts autrement»
Geoffrey Valenne, coach intérimaire du Standard: «J’aurais aimé faire mes débuts autrement» Geoffrey Valenne. - Belga / B.F. Fêter, honorer dans ce cas-ci, un premier match à la tête du Standard, à Sclessin, est généralement un moment fort dans une carrière. Samedi soir, le « cadeau » indirectement fait par Ronny Deila à Geoffrey Valenne n’en était pas vraiment un : affectés mentalement, fatigués et démotivés dès lors qu’ils n’avaient plus rien à espérer, les Rouches ont lâché prise face au Cercle de Bruges (0-4). Pour le coach intérimaire, difficile de faire mieux dans un tel contexte. « L’émotionnel a pris le dessus », reconnaît Geoffrey Valenne qui s’était préparé au fait de « boucher le trou » en cas de départ de Ronny Deila et son T2 Efrain Juarez. « Dès l’instant où j’ai eu vent des rumeurs envoyant Ronny Deila à Bruges, je savais qu’il y avait cette possibilité de reprendre l’équipe. Mais j’aurais aimé le faire dans d’autres conditions », a-t-il répété. « Je n’étais pas totalement étonné de me retrouver dans cette position. Je savais que la tâche allait être difficile, deux jours avant ce match contre le Cercle. J’aurais aimé débuter en tant que T1 dans d’autres conditions. » En restant à sa place, en laissant ses sentiments de côté, l’ex-T3 a reconnu que le départ du Norvégien pour Bruges avait affecté « tous les départements du club » et qu’il comprenait le sentiment de trahison qui animait aujourd’hui les supporters et certainement une partie du vestiaire. « Nous avions un projet sur deux, trois ans, dans lequel de l’argent a été investi », rappelait-il. « Un message pour les coachs de l’académie » La page tournée, ou presque, le natif d’Écaussinnes avait du mal, samedi soir dans les entrailles de l’enceinte liégeoise, à trouver des points positifs à cette avant-dernière sortie de la saison. Mais sur le plan personnel, il ne pouvait malgré tout pas masquer sa fierté d’enfiler sur la ligne de touche le brassard réservé au T1. « La fierté, c’est de savoir que j’ai la confiance du club et ce depuis des années. Cette situation est particulière mais c’est aussi enrichissant. J’ai dû prendre mes responsabilités même si j’ai choisi, avant le Cercle, de suivre le plan et garder le onze habituel, pour ne pas perturber les joueurs. » Inutile, au final, mais Geoffrey Valenne sait qu’une carrière d’entraîneur principal, qu’il espère embrasser dans les prochaines années, est faite de choix qu’il faut quoi qu’il arrive assumer. Et que celle-ci peut parfois vous réserver de grosses surprises. « On fait ce métier pour ça (NDLR : devenir coach principal). J’ai gravi les échelons depuis 2009, j’ai eu la chance de diriger le groupe U21, nous travaillons pour faire progresser les jeunes et les mettre en lumière. Mais c’est aussi un message fort pour tous les entraîneurs de l’Académie : si on travaille bien, il y a la possibilité d’un jour grimper dans la hiérarchie. Personnellement, j’ai entamé la formation pour la licence pro, mon objectif est de me stabiliser en équipe première. Mais je ne suis pas Ronny Deila et je ne veux pas l’être. » En place sur le banc des Rouches suite au départ de Ronny Deila, Valenne a connu une lourde défaite 0-4 face au Cercle. Par Jonas Bernard Le 29/05/2023 à 18:06
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